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L’iridologie : un bilan de terrain individualisé.

Depuis quelques temps, la médecine de terrain, fondée sur la prévention, connaît un regain d’intérêt auprès du grand public. L’iridologie s’intègre parfaitement à cette démarche en permettant à chacun d’avoir un aperçu fiable de son terrain et de ses prédispositions pathologiques.


« Tels sont les yeux, tel est le corps ». Hippocrate avait déjà compris ce que l’observation de l’iris pouvait révéler sur l’état de santé de ses contemporains. En 1922, l’égyptologue Howard Carter découvre dans la tombe de Toutankhamon des plateaux d’argent portant des images d’iris.


Technique millénaire, oubliée dans les méandres de l’histoire des civilisations, l’iridologie refait surface vers le milieu du dix-neuvième siècle grâce à un médecin hongrois, Ignace Von Peczely, qui dresse la première cartographie irienne moderne. Depuis, d’autres noms se sont illustrés dans cette discipline, tels Léon Vannier, René Bourdiol, Gilbert Jausas ou encore André Roux, père de l’iridologie moderne française.


Ouvertement pratiquée en Allemagne et en Suisse notamment, l’iridologie a du mal à s’imposer en France ; notre culture cartésienne n’y étant probablement pas étrangère…

Mais qu’est-ce que l’iridologie au juste ? Technique de bilan et de dépistage non invasive, elle permet, par l’observation de différents signes relevés dans l’iris, de déterminer les mécanismes réactionnels et les processus fonctionnels d’un individu. Elle permet d’évaluer sa constitution, son tempérament, sa diathèse (réceptivité et prédisposition à certaines maladies), son statut psychologique, les perturbations de son métabolisme, l’état de son système nerveux et de ses organes, sa capacité de résistance face au stress et aux diverses agressions, ses possibilités d’autoguérison, ses carences, ses surcharges, etc.


Véritable bilan de terrain global, l’iridologie identifie la cause profonde des troubles, sans pour autant poser un diagnostique (qui n’est pas de son ressort) ou, lorsque les tendances morbides ne se sont pas encore exprimées sous forme de symptômes, de prévenir ou retarder leur apparition grâce à un protocole d’hygiène vitale personnalisé proposé par le naturopathe (conseils alimentaires, biothérapies, drainages, complémentation spécifique, etc.).

Comment fonctionne et à quoi sert l’iridologie ?


Expliquer la relation existant entre l’iris et l’ensemble de l’organisme n’a rien de mystérieux. Les fibres qui le constituent sont reliées à nos organes internes par un système neuro-vasculaire, géré par le ganglion ciliaire, centre végétatif de l’œil, qui détermine les modifications structurelles de la trame irienne. L’iridologie n’est cependant pas une science exacte, au sens communément admis, mais demeure une approche étonnamment juste et précise des grandes tendances pathologiques que chacun d’entre nous exprimera un jour ou l’autre. Et ce d’autant plus précocement que l’hygiène de vie globale laissera à désirer. En cela, elle peut être considérée comme un véritable outil au service de la prévention.

D’aucuns ont critiqué cette méthode d’investigation, la taxant d’ésotérique, de charlatanesque voire de « sectaire ». Elle n’est rien de tout cela, dès lors que les thérapeutes qui la pratiquent ne la confondent pas avec de la voyance !

Que voit-on dans l’iris ?

L’œil est un organe éminemment complexe. L’iris est constitué d’environ 6000 fibres réparties sur 4 couches disposées en forme de rayon autour de la pupille. Ces fibres, plus ou moins serrées, forment la « trame » de l’iris. La plus ou moins grande densité de cette trame permet d’évaluer le capital héréditaire, la capacité de résistance et de récupération de la personne se soumettant au bilan iridologique. La couleur (constitution irienne) apporte également des renseignements intéressants en termes de tendances. Les porteurs d’iris marron, dits « hématogènes », sont enclins, plus que d’autres, à développer des processus pathologiques discrets, de l’anxiété, des kystes, des tumeurs, des calculs et des troubles hépato-pancréatiques. Les iris bleus, appelés « lymphatiques fibrillaires », sont prédisposés aux rhumes, aux allergies, à l’eczéma, aux colopathies fonctionnelles, à l’acidose. Les iris « mixtes », regroupent toutes les autres couleurs. Ils associent deux patrimoines génétiques différents (hématogène et lymphatique). Leurs propriétaires sont plus sensibles aux troubles digestifs, aux ballonnements, aux déséquilibres de la flore intestinale, à l’insuffisance hépato-pancréatique.


Outre la couleur, qui fournit déjà de précieux indices, d’autres signes, comme des taches pigmentées (brunes, noires, ocres, jaunes,…), correspondant à des toxines héréditaires, médicamenteuses ou métaboliques non éliminées ; des déformations ou des décentrements pupillaires, des modifications structurelles de la trame irienne (lacunes, cryptes, anneaux de crampe, etc.), qui renseignent sur le fonctionnement mécanique ou métabolique de tel système ou organe, viendront compléter les premières informations évoquées plus haut.

Cette sémiologie particulière est mise en relation avec une « topographie irienne », véritable carte géographique de correspondance entre les zones de l’iris, les systèmes et les organes internes (principe de la somatotopie). Sur cette carte, le découpage de l’iris en « cercles concentriques » et en « tranches horaires » aide le naturopathe à faire la relation entre indices relevés et zones organiques correspondantes.


Le terrain, toujours le terrain…


Les sous constitutions, ou terrains (entre douze et vingt selon les auteurs), permettent d’avoir une vision plus synthétique et complémentaire de l’iris. Parmi ceux-ci, citons le terrain « rhumatismal »,« FTC » (faiblesse du tissu conjonctif), « spasmophile », « artérioscléreux », « cardiaque », « glandulaire »… Chacun d’entre eux regroupe des signes qui leur sont propres et indiquent des prédispositions à partir desquelles le naturopathe établira sa liste de conseils.

Prenons l’exemple du terrain « FTC ». On notera dans cet iris des signes particuliers : entre autres, une trame relâchée, de nombreuses ogives assez importantes sur plusieurs secteurs iriens ou sur la totalité de l’iris, allant jusqu’à sa périphérie. C’est le fameux « iris pâquerette », bien connu des iridologues ! les personnes porteuses de cette typologie irienne ont en général un état de santé plutôt fragile, peu de résistance, une force vitale amoindrie. Ils sont sujets à la déminéralisation chronique, aux lésions ostéopathiques récurrentes, aux fragilités tendineuses et musculaires. Mieux vaut le savoir, ils ne feront jamais des sportifs de haut niveau ! Pour optimiser leur terrain, on leur conseillera d’éviter tout excès, de mener une vie la plus équilibrée possible, de privilégier une alimentation peu acidifiante, allégée en protéines animales et végétales et d’entreprendre des cures de reminéralisation fréquentes (ortie, prêle, pollen frais, eau de mer…).


Autre exemple, avec le terrain « hépatique » qui se rencontre dans les iris de couleur marron (hématogènes). On peut parfois noter dans la zone du foie (7h-8h dans l’iris droit) une dépigmentation ou une surcharge, un anneau lipidique et / ou sodique sur une partie ou la totalité de la périphérie de l’iris, des anneaux de crampe, des radii solaris (signes de spasmodicité et de tension). Certains troubles fonctionnels et métaboliques viendront confirmer les faiblesses de ce terrain : constipation, tendances aux dyslipidémies, aux tuméfactions, difficultés à digérer les graisses, les farineux et les sucres. Pour freiner, voire annuler l’expression de ces prédispositions, il faudra éliminer les excitants de toutes natures, l’excès de graisses animales, les poisons comme le café, le chocolat, le thé, l’alcool, le tabac…On proposera des drainages réguliers à base de fumeterre, radis noir, artichaut, pissenlit, des monodiètes, des huiles de premières pression à froid équilibrées en acides gras essentiels (omega 3 notamment), des exercices modérés mais réguliers permettant une oxygénation quotidienne.


A la lumière de ces deux exemples, on comprend mieux l’importance que revêt le bilan de terrain iridologique dans la gestion de sa santé. Ne serait-ce que pour mettre en place une réforme alimentaire individualisée, hors des discours nutritionnels de l’industrie, majoritairement fondés sur des idées-reçues, et qui participent à l’explosion des pathologies auto-immunes, allergiques, métaboliques ou cellulaires.


L’intérêt du bilan iridologique.

Au service de ceux qui préfèrent les approches de santé naturelle, l’iridologie apporte sa contribution à la connaissance de soi, de son terrain, de ses fragilités constitutionnelles et tempéramentales. Fort de ces informations, chacun d’entre nous peut ainsi se prendre en charge et gérer au plus juste son terrain et son capital santé. En déterminant les principes alimentaires et d’hygiène de vie qui nous correspondent, l’iridologie permet l’optimisation de notre bien-être, dans le respect de notre identité biologique. C’est en cela que cette technique de bilan est irremplaçable. Nous constatons souvent les erreurs alimentaires et d’hygiène de vie commises par les consultants que nous rencontrons, tout simplement parce qu’ils ignorent les forces et faiblesses de leur terrain dominant.

Avec le bilan iridologique, le naturopathe possède un véritable outil, simple et performant, s’intégrant parfaitement à la démarche holistique qui est la sienne. Il viendra, le cas échéant, compléter ou affiner les éléments relevés dans l’anamnèse ou les autres bilans pratiqués (réflexologiques, énergétiques, constitutionnels…).

Quand consulter un iridologue ?

Toute personne souhaitant prendre en main sa santé devrait d’abord consulter un naturopathe-iridologue afin de connaître les qualités de ses systèmes digestif, nerveux, circulatoire, endocrinien, et la performance de ses organes d’élimination (émonctoires). La synthèse du bilan iridologique permettra au naturopathe de proposer, en collaboration avec son consultant, un programme personnalisé de santé, incluant des conseils sur les aliments à privilégier et à éviter, les corrections des mauvaises habitudes de vie ; des éléments à mettre en œuvre pour mieux résister aux diverses agressions de la vie quotidienne. A ces corrections de base viendront s’ajouter certaines techniques naturopathiques, équilibrantes ou revitalisantes. L’ensemble de ces conseils, correctement appliqué, amènera le consultant à être plus résistant face à la maladie déclarée ou à retarder son échéance.


La prévention et le « bien vieillir » sont devenus une préoccupation majeure de notre société moderne. L’iridologie nous aide à y répondre de façon efficace et individualisée.

Jérôme d’Arcy

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